PATRIMOINE BÂTI

Le département recèle un important patrimoine historique, ce qui en fait un des éléments essentiels de son attractivité. Aux côtés des services de l’Etat (DRAC, UDAP) et du Département, le CAUE accompagne les collectivités dans leurs projets de conservation, réhabilitation des différents édifices d’intérêt architectural ou historique.

L’église paroissiale Saint-André de Jonquerettes est un édifice d’origine romane qui présente un remarquable intérêt patrimonial pour la commune.

Au milieu du XIXème siècle, la commune projette sa restauration et son agrandissement ce qui aura pour conséquence un changement radical de plan et l’élévation d’un nouveau clocher. Faute de place, une partie de la nef, le nouveau chœur et la sacristie sont alors bâtis sur l’ancien cimetière. L’intérêt patrimonial de l’église réside principalement dans la capacité qu’a eu le projet de 1852 à articuler et intégrer les vestiges des éléments médiévaux au nouveau programme.

Avec l’appui technique du CAUE, la commune a souhaité disposer d’un premier aperçu général afin de mieux définir l’état sanitaire de l’église Saint-André et hiérarchiser les interventions nécessaires. Cette étude permettra de programmer des campagnes à court et moyen terme puis de solliciter des aides financières auprès des partenaires.

L’état sanitaire de l’édifice s’est avéré assez satisfaisant ; les élévations intérieures et extérieures ont été récemment restaurées par la collectivité. Le clocher du XIXème siècle présente certains désordres d’usure dans son parement extérieur ; une intervention en restauration est à prévoir pour assurer la bonne conservation de l’ouvrage dans le temps. En travaux d’entretien, le resuivi des couvertures de la nef et des chapelles vont également être programmé.

Un architecte du patrimoine, spécialisé dans la restauration du bâti ancien, devrait prochainement être consulté pour orchestrer avec la municipalité une nouvelle campagne de travaux.

Eglise Saint-André

Plan archéologique de l’édifice

Assistance à la mise en place d’une « Opération remparts »

Le Pôle Patrimoine du CAUE est régulièrement sollicité par les collectivités pour les assister sur les problématiques liées au vieillissement de leurs enceintes urbaines médiévales. Ces ouvrages remarquables, mais souvent en périls, font partie du patrimoine urbain des communes ; il ne faut pas oublier qu’ils sont aussi les témoins de la grande Histoire du Vaucluse à travers le vaste projet de mise en défense des cités du Comtat Venaissin par les Papes (1357-1390). Face à ce sujet complexe et souvent très lourd à porter pour un grand nombre de villes et villages, le CAUE a acquis un certain savoir-faire dans l’accompagnement des élus vauclusiens.
Bien que méconnue et non protégée au titre des Monuments historiques, l’enceinte urbaine d’Entraigues-sur-la-Sorgue est d’un grand intérêt patrimonial ; malheureusement, par absence d’entretien, les ouvrages ont subi l’usure du temps, des dégradations plus ou moins sévères ainsi que des restaurations impropres à leur bonne conservation.
Conscients de l’ampleur de la tâche, les élus d’Entraigues-sur-la-Sorgue ont sollicité le CAUE pour disposer d’une première expertise sur l’état des remparts et ont souhaité être conseillés sur la marche à suivre ainsi que sur les possibles sources de financement.
À la suite de l’expertise présentée par le CAUE, la commune a fait le choix d’approfondir les investigations en commandant une étude technico-patrimoniale qui permettra d’améliorer la connaissance archéologique et structurelle de l’ouvrage et d’évaluer finement l’ampleur des travaux à engager. Pour cette étude, la commune a pu compter sur l’assistance technique du CAUE qui a cadré la consultation d’un architecte du patrimoine et sur l’engagement financier du Département dans le cadre du Dispositif départemental en faveur du patrimoine.
Ainsi, la ville d’Entraigues-sur-la-Sorgue se lance dans une exemplaire « Opération rempart » pour la sauvegarde et mise en valeur de ses fortifications. A l’issue de cette première étape préparatoire, les élus seront en mesure de proposer aux partenaires financeurs un programme ambitieux, capable de lever des fonds pour le financement de ce projet exceptionnel.

L’enceinte d’Entraigues-sur-la-Sorgue au XVIIIème siècle, album Laincel – Bibliothèque municipale d’Avignon – Musée Calvet

L’enceinte urbaine ouest et les faubourgs d’Entraigues-sur-la-Sorgue

L’église paroissiale Saint-Michel et Saint-Laurent de Villedieu est un édifice composite qui a un intérêt patrimonial certain ; d’origine romane, elle daterait du Xème – XIIème siècle. Le choeur à fond plat, partie la plus ancienne, a cette caractéristique assez rare des édifices du premier âge roman. Autre intérêt singulier, l’agrandissement de la nef au XVIIe siècle qui a permis d’intégrer à l’édifice la tour carrée médiévale de l’ancien château ; cette dernière prenant la fonction de clocher.

L’expertise réalisée par le CAUE de Vaucluse en 2019 a permis de dresser un premier bilan sanitaire de l’édifice, d’identifier les pathologies en présence et hiérarchiser les interventions à réaliser à court et à moyen terme.

Consciente de la qualité de ce patrimoine religieux et de la nécessité d’engager des campagnes de travaux régulières, la commune a sollicité le CAUE afin qu’elle l’aide dans le choix d’un maître d’œuvre. Le cahier des charges du CAUE a permis de lancer une consultation d’architectes du patrimoine spécialisés dans les domaines de la restauration. L’agence TEXUS Architectes, basée dans la Drôme, a été retenue pour réaliser un diagnostic technique et historique puis engager les premiers travaux de conservation sur la tour-clocher qui présente d’importants désordres.

Eglise Saint Michel et Saint Laurent

Eglise St Michel et St Laurent

Avec l’appui technique de la compétence Patrimoine du CAUE, la commune de Buisson souhaite disposer d’un aperçu général de différents éléments de son patrimoine afin de mieux connaître l’état sanitaire des édifices ou ouvrages et hiérarchiser les interventions nécessaires (travaux d’urgence, conservation ou simple entretien courant). Ces premières expertises permettent d’aider les élus à cibler les urgences et programmer des campagnes à court et moyen terme puis de solliciter des aides financières auprès des partenaires.

Cette approche est nécessaire afin que la commune sache où elle va en terme de sauvegarde de son patrimoine, et évite les interventions dans l’urgence, ponctuelles, coûteuses et parfois inadaptées et qu’elle puisse établir un véritable plan de gestion pour les prochaines années.

Les éléments sélectionnés par la commune suite à cette mission sont les suivants :
– L’enceinte urbaine médiévale,
– La porte fortifiée du 14ème siècle,
– L’église paroissiale Notre-Dame des Bois,
– La fontaine-lavoir.

Par la suite, l’équipe du CAUE pourra assister la commune dans la consultation d’architectes spécialisés pour mener à bien des missions de maîtrise d’œuvre sur les édifices ou ouvrages ciblés.

Enceinte médiévale de Buisson

L’enceinte médiévale de Buisson

Le Département de Vaucluse, désireux de favoriser et de valoriser les collectivités et les associations qui restaurent leur patrimoine, qu’il soit protégé ou non, bâti ou mobilier, a mis en place un dispositif départemental en faveur du patrimoine.
De par sa mission de conseil et ses compétences liées au patrimoine bâti, le CAUE est régulièrement sollicité par le Conseil départemental pour un appui technique spécifique, dans le cadre de la commission Patrimoine en Vaucluse.

Ainsi, l’association des œuvres paroissiales de Monteux s’est-elle rapproché de la commission en vue d’une aide technique et financière concernant les travaux de restauration des enduits intérieurs de la chapelle Notre-Dame des Grâces.
Cette chapelle, édifiée à l’extérieur de la ville, près des berges de l’Auzon, se trouve aujourd’hui dans les faubourgs de la ville, bordée par la RD107, la voie SNCF et un jardin public.

Le projet de l’association des œuvres paroissiales
Bien que ne faisant pas l’objet d’une protection MH, la chapelle représente un élément important du patrimoine historique de Monteux et fait l’objet d’un fort attachement de toute la communauté paroissiale.
Des travaux de restauration, portant principalement sur la façade occidentale, avaient été réalisés, aidés financement par le Département dans le cadre du PRNP (patrimoine non protégé).
L’apparition de tâches et de décollements, observés à l’intérieur, sur les voûtes de la nef et sur la coupole au dessus du cœur, pousse l’association des œuvres paroissiales à envisager une nouvelle campagne de travaux.

La présence du service de la conservation départementale et du CAUE
Une visite des lieux, par le service de la conservation départementale et le CAUE a permis un constat visuel, intérieur et extérieur, en septembre 2019 :
À l’exception de l’une des 4 trompes supportant la coupole du cœur, il n’y a pas de désordre structurel apparent. Les décollements observés semblent de faible épaisseur (peinture ou enduit mince).
Par ailleurs, bien que restaurée, la couverture ne comporte pas de relevés d’étanchéité, ni gouttières et descentes EP ; ainsi, observe-t-on le développement de nombreux végétaux sur le toit, signe de l’accumulation de débris végétaux et d’humidité.

Premières conclusions
Cette visite aura permis d’envisager deux actions à court terme :
• Engager une opération de maintenance de la couverture : nettoyage et remplacement de quelques tuiles cassées, mise en œuvre de relevés d’étanchéité au plomb, pose de gouttières et descentes EP en zinc.
• Engager une étude préalable, menée par un architecte spécialisé, portant sur la trompe dégradée d’une part, et sur les revêtements intérieurs d’autre part.

Toit chapelle Notre Dame des Grâces à Monteux

Développement de nombreux végétaux sur le toit et la façade nord

Afin de mieux maîtriser l’ensemble des projets de réhabilitation de son centre ancien à forte valeur historique et patrimoniale, la ville de Carpentras souhaite se doter de différents outils réglementaires et incitatifs. Dans ce sens, les devantures et les enseignes du centre ancien et de sa première couronne, font partie intégrante du patrimoine bâti, et leur mise en valeur est essentielle, tant pour la préservation du patrimoine que pour la qualité d’image du commerce et de l’artisanat.

Au-delà des actions et des outils, tels que la Requalification des Quartiers Anciens Dégradés, la Gestion Urbaine Sociale et de Proximité, le Règlement Local de Publicité, le Plan Local d’Urbanisme et le conseil architectural, la ville a souhaité pouvoir proposer aux commerçants et artisans de Carpentras une charte rassemblant les prescriptions relatives aux aménagements des devantures et de leurs enseignes. Ainsi, qu’il s’agisse de création, de restauration ou de transformation de devantures, il convient désormais de respecter un certain nombre de règles et de préconisations.

La ville a donc confié au CAUE, partenaire historique, une mission de compilation des axes développés dans le cadre du conseil architectural et de transcription dans un document synthétique et pédagogique. Ce travail, qui s’appuie sur un inventaire de terrain, a été mené en étroite collaboration avec les services concernés de la ville et l’Unité Départementale de l’Architecture et du Patrimoine de Vaucluse.

La charte rappelle aux commerçants et artisans le contexte réglementaire, les grands principes de composition des façades, dont la devanture fait partie intégrante, détaille le cas des devantures en applique ou en feuillure, et les guide dans les démarches à accomplir.
L’équipe du CAUE a abondamment illustré de croquis et de photos ce document qui se veut pratique et pédagogique.

Plaquette

L’emblématique digue de Caderousse qui ceinture le centre ancien médiéval sur 1716 mètres est un ouvrage hydraulique remarquable protégé au titre des monuments historiques. Edifiée au milieu du 19ème siècle par l’ingénieur Rondel en remplacement des levées de terre et des murailles du XIVème siècle, elle a encore aujourd’hui un rôle majeur de rempart contre les crues du Rhône.

A la demande de la Communauté de Communes du Pays Réuni d’Orange, gestionnaire de la digue au titre de la compétence GEMAPI (gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations), le CAUE a réalisé une première expertise technique et patrimoniale de l’ouvrage.: évaluation de la valeur patrimoniale, état sanitaire général et critique de l’état de présentation.

L’étude CAUE a été présentée à un groupe de travail constitué des acteurs des deux compétences hydraulique (commune et CCPRO) et patrimoine (UDAP et DRAC/CRMH). Le constat est que la relative bonne présentation de l’ouvrage cache un degré élevé de dégradation ; l’absence d’entretien et des interventions inadaptées portent progressivement atteinte à la conservation de l’ouvrage.

Face à ce bilan sanitaire défavorable qui préoccupe aussi bien les services de l’Etat en charge de la conservation du patrimoine que la CCPRO concernée par la protection hydraulique, le groupe de travail a opté pour une approche novatrice qui se veut transversale. Une étude préalable complète va être commandée courant 2019. Elle intègrera autant les études hydrauliques réglementaires GEMAPI que les exigences en termes de diagnostic sur monument historique. De cette étude découlera une programmation de campagnes de travaux.

De plus, pour une approche globale et une vision à long terme de la gestion de la digue, un plan de gestion sera élaboré et mis en place. Ce document stratégique, né de la concertation de tous les acteurs, a pour vocation de donner un cadre qui permette de croiser tous les enjeux et les problématiques afférentes à l’ouvrage : usages et conflits, dossier d’entretien et maintenance courante, gestion des réseaux et espaces urbains, la question du paysage et son évolution, la valorisation touristique…

Avec l’assistance technique du CAUE, et en partenariat avec l’UDAP et de la CRMH, la CCPRO va donc lancer un appel à candidature pour désigner un groupement pluridisciplinaire (architecte du patrimoine et bureau d’étude hydraulique spécialisé) pour mener à bien cette étude préalable et ce plan de gestion.

Bien que non protégée au titre des monuments historiques, la chapelle Saint-Côme et Saint-Damien est un édifice du XIème ou du XIIème siècle particulièrement remarquable. Son chevet à trois absides, sa nef ruinée (ou inachevée) à l’aspect romantique et la transformation ingénue du transept d’origine en vaisseau central à l’époque moderne particularisent ce bel ouvrage roman. Consciente de l’état sanitaire inquiétant de l’édifice, la commune a fait appel au CAUE pour une expertise patrimoniale. L’étude a permis d’établir un premier diagnostic structurel afin de hiérarchiser et de phaser les interventions à prévoir : mise en sécurité d’urgence, confortement durable et mise en valeur. Le dossier transmis à la commune comprend une première évaluation du coût des travaux suivant différentes variantes. La mission du CAUE comprend également une assistance au choix d’un architecte compétent dans le domaine du patrimoine.

La chapelle Saint-Paul est un élément intéressant du patrimoine rural non protégé de la commune de Viens. L’édifice est situé au hameau de Saint-Paul, aux abords de l’ancien château et de la bergerie ; bien que rebâti intégralement en 1770, celui-ci, est semble-t-il, d’origine assez ancienne. Malgré des interventions récentes sur la couverture, la chapelle présente un état sanitaire préoccupant et nécessite a minima une intervention en conservation. La commune a souhaité engager une réflexion sur le devenir de l’édifice avec l’appui du CAUE. L’expertise patrimoniale a permis d’étudier la faisabilité technique des opérations de restauration et de réutilisation, et d’en estimer les coûts prévisionnels.

Le CAUE de Vaucluse a été chargé par le ministère de la Culture et de la Communication (DRAC PACA) de coordonner et d’animer une mission d’étude documentaire et prospective sur les réalisations architecturales et urbaines remarquables et caractéristiques du XXème siècle de l’extra-muros d’Avignon. L’objectif de cette mission est :
– de contribuer à la connaissance du patrimoine bâti et urbain de l’extra-muros pouvant conduire à la labellisation au titre du « Patrimoine de moins de cent ans » des réalisations les plus remarquables, et plus largement diffuser cette connaissance auprès du public, notamment auprès de la population concernée ;
– de sensibiliser les propriétaires (ville, bailleurs sociaux, copropriétés, particuliers…) et les différents acteurs de la réhabilitation architecturale et urbaine (notamment dans le cadre du nouveau programme national de renouvellement urbain qui intègre les quartiers est et sud de la périphérie d’Avignon) à la qualité du bâti et de son espace environnant, afin de contribuer à la qualité des interventions à venir, qui porteront notamment sur la rénovation énergétique ;
– d’évaluer les possibilités de rénovation du parc bâti et de ses espaces extérieurs environnants.

Le travail de recherche documentaire consiste en l’élaboration de monographies portant sur 40 ensembles préalablement répertoriés, classés par ordre d’intérêt selon 17 critères et cartographiés par le CAUE. Le travail de recherche prospective consiste en la formulation de recommandations conduisant à une méthodologie d’élaboration d’un outil de conseil pour la gestion du parc bâti et de ses espaces extérieurs environnants.; ces conseils seront destinés tant aux propriétaires et aux maîtres d’ouvrage, qu’à la ville d’Avignon et aux services de l’Etat concernés. L’outil de conseil et ses recommandations pourront être régulièrement actualisés, suivant une logique d’évolution de la ville, de ses modes d’habiter et de ses différents usages.

Après consultation de professionnels qualifiés, le prestataire retenu est le cabinet SKALA d’Avignon, dirigé par Olivier Cadart, architecte, et associé au bureau d’études thermiques SOLAIR d’Aix-en-Provence. La mission, suivie par un comité technique, sera validée à mi-parcours et au terme de son déroulement par un comité de pilotage composé de représentants de l’Etat, des collectivités territoriales (ville d’Avignon, Grand Avignon, Conseil départemental, Conseil régional), des établissements d’enseignement supérieur et de recherche concernés, des bailleurs sociaux, d’associations, ainsi que de professionnels et de personnalités compétentes.

L’étude est a télécharger dans l’onglet téléchargement ici 

– Viens : réappropriation de la tour médiévale du château en vue de son ouverture au public
– Mornas : chapelle Saint Siffrein
– Piolenc : l’église Saint Pierre
– Cavaillon : animation Site patrimoniaux remarquables
Nos autres actions
– DRAC : pilotage et suivi de la mission documentaire et perspective sur le patrimoine du XX° siècle de l’extra-muros d’Avignon
– Sarrians : immeuble La Veillade
– Participation aux commissions locales d’AVAP de L’Isle-sur-la-Sorgue et Pernes-les-Fontaines
– Conseil Départemental : expertise de projets sur patrimoine protégé
– Goult : restauration des peintures murales Chapelle des thèmes
– Viens : diagnostic église
– Carpentras : document de communication sur les devantures commerciales

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